Parlons don du sang

Publié le par Petite plume

Parlons don du sang

Le mois dernier, un homme, James Harrison, effectuait son dernier don de plasma après 60 ans de dons réguliers il arrivait à la limite d'âge autorisée en Australie. Ce fait, qui peut paraitre anecdotique, m'a donné l'idée de faire un article sur le don du sang. Je profite donc de la journée mondiale des donneurs du sang, ce jeudi 14 juin 2018, pour en parler.

 

Cet homme, suite à une opération lourde, prend la décision de devenir donneur régulier pour aider à son tour des personnes ayant besoin de transfusions sanguines. Les chercheurs découvrent rapidement qu'il a un sang particulier contenant un anticorps anti-D, qui permet de sauver la vie de femmes enceintes et de nouveaux-nés ayant des sangs potentiellement incompatibles. Il effectue donc des dons de plasma aussi souvent que possible en fonction de la réglementation et sauvent des millions de personnes. En cette journée, je prends le temps de le remercier pour ce don de soi qui a changé la vie de tant de gens.

Le don de sang est un acte que je pourrais qualifier de citoyen. Il demande peu dans la vie du donneur et peut littéralement changer celle du receveur. Mes parents ne sont pas ou plus des donneurs réguliers, mais ça a toujours eu sa place dans notre quotidien, c'est un geste naturel pour eux et je les en remercie. Je n'ai pas encore eu l'occasion de donner personnellement, pour différentes raisons, mais je le ferai dès que possible, c'est une évidence.

Pour ceux qui n'oseraient pas trop, par timidité, par peur de l'aiguille, par peur de la nouveauté, peut-être que la solution est d'y aller accompagné d'un(e) ami(e), novice ou non. Cela pourrait même se transformer en petit rituel régulier : don + restaurant ou don + cinéma, ou don + shopping, qu'importe ! Je pense aussi que c'est peut-être comme beaucoup de choses : on sait que cela existe, on aimerait le faire mais on n'y pense pas ou pas au bon moment. Et le faire avec quelqu'un peut aider à lancer la routine. Avant de vous déplacer, vous pouvez prendre 2 minutes pour répondre à ce petit questionnaire qui permet de savoir rapidement si vous avez des contres-indications au don (cela ne remplace pas l'entretien de pré-don fait systématiquement par un médecin du centre de don). Et si cela peut vous aider, dites-vous que, malheureusement, demain cela peut être une personne que vous aimez qui pourrait avoir besoin de ce sang.

En parlant d'habitude, pourquoi ne pas commencer par faire un don tous les ans pendant ses vacances !? Et oui, les besoins des centres de collecte sont permanents, mais les stocks diminuent d'autant sur la période des grandes vacances. Pourtant, que l'on soit donneur régulier ou pas, les centres sont présents dans toute la France, donc c'est tout à fait possible de donner directement sur son lieu de vacances. Ou bien faire un petit crochet sur la route avant de retrouver son home sweet home.

J'ai beaucoup parlé du don du sang, mais il ne faudrait pas oublier pour autant le don de plaquettes et de plasma. Je vous laisse aller jeter un œil sur le site de l’Établissement Français du Sang (EFS), vous y trouverez toutes les informations dont vous avez besoin.

Merci de m'avoir lu,

Petite plume

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